En sus de l’indemnité d’activité partielle légalement prévue, l’employeur peut décider de verser une indemnité complémentaire à son salarié, afin de lui assurer un meilleur niveau d’indemnisation, voire un maintien de salaire. À compter du 1er janvier 2023, des changements sont à prévoir concernant le régime social de ces indemnités complémentaires. Quels sont-ils ?
Un nouveau régime social dès le 1er janvier 2023 !
Pour rappel, lorsque l’employeur décide de placer ses salariés en activité partielle, il doit leur verser une indemnité d’activité partielle égale, depuis le 1er août 2022, à 60 % de la rémunération brute du salarié, plafonnée à 4,5 Smic.
Afin d’assurer un maintien de salaire ou un meilleur niveau d’indemnisation, il peut décider de verser une indemnité complémentaire, en application d’un accord collectif ou d’une décision unilatérale.
Pendant la crise sanitaire liée à la propagation de la Covid-19, ces indemnités complémentaires bénéficiaient d’un régime social dérogatoire. Ainsi, elles étaient :
- assujetties à la contribution sociale généralisée (CSG) applicable aux revenus de remplacement au taux de 6,2 % et à la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) au taux de 0,5 % ;
- exonérées de cotisations sociales, dans la limite de 3,15 Smic (en faisant la somme de ces indemnités avec les indemnités légales).
La fin de ce régime dérogatoire est prévue pour 31 décembre 2022.
À compter du 1er janvier 2023, les indemnités complémentaires aux indemnités d’activité partielle seront donc soumises :
- à la CSG au taux de 9,2% et à la CRDS au taux de 0,5 % ;
- aux cotisations sociales dès le 1er euro.
Source : Communiqué de presse du Bulletin officiel de la Sécurité sociale du 28 novembre 2022 : « Nouveau régime social des indemnités complémentaires d’activité partielle à compter du 1er janvier 2023 »
Activité partielle et régime social des indemnités complémentaires : des nouveautés ! © Copyright WebLex – 2022