C’est l’histoire d’un artisan qui fait (à tort ?) ce qu’on lui demande…

C’est l’histoire d’un artisan qui fait (à tort ?) ce qu’on lui demande…

C’est l’histoire d’un artisan qui fait (à tort ?) ce qu’on lui demande… 150 150 SFRAGEC

C’est l’histoire d’un artisan qui fait (à tort ?) ce qu’on lui demande…

Un artisan est contacté par un assureur pour chiffrer les travaux de la maison d’un couple qui est fissurée. Il préconise des travaux importants, mais sur demande de l’assureur, n’en exécute qu’une partie. Peu après, de nouvelles fissures apparaissent…

Ce que le couple reproche à l’artisan : s’il avait réalisé les travaux préconisés dans son devis, il n’y aurait pas eu de nouvelles fissures. « Ce n’est pas ma faute », répond l’artisan, mais celle de l’assureur qui n’a pas suivi ses conseils et préféré une exécution partielle. Et n’étant pas le décisionnaire final, sa responsabilité ne peut pas être engagée. Sauf qu’en acceptant de réaliser seulement une partie des travaux, alors qu’il savait pertinemment qu’ils seraient insuffisants, l’artisan a commis une faute, qui justifie qu’il l’indemnise, rétorque le couple…

Ce que confirme le juge : l’artisan a bel et bien contribué à la réapparition des fissures en réalisant des travaux qu’il savait incomplets… et doit donc indemniser le couple !

Arrêt de la Cour de cassation, 3e chambre civile, du 26 octobre 2022, n° 21-22427

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